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Dallages industriels

 

Peut-on appliquer une couche d’usure sur une dalle en BRF ?

Oui, on peut appliquer une couche d’usure aussi bien par saupoudrage que par chape incorporée frais sur frais.

La présence de fibres métalliques ne réduit en aucun cas l’adhérence entre le béton de base et la couche d’usure. Les fibres métalliques ne sont en aucun cas la cause de délaminage. Le délaminage se produit généralement quand il n’y a pas suffisamment d’humidité en surface pour assumer une bonne hydratation du produit d’usure ce qui réduit essentiellement l’adhérence avec le béton frais.

Pour la mise en œuvre de couches d’usure, ArcelorMittal recommande à ses clients de respecter rigoureusement la notice d’utilisation du fournisseur.


Y aura-t-il des fibres en surface ? Si oui, comment éviter ce problème ?

On ne peut pas complètement exclure la présence de fibres en surface. Cependant, une intégration des fibres ainsi qu’un malaxage du béton et une finition du dallage selon les règles de l’art vont réduire le nombre de fibres en surface à un minimum absolu.

Pour arriver à ce résultat, il est nécessaire de veiller à ce que le mélange contienne suffisamment de fines (agrégats < 0,125 mm avec un dosage minimum de 420 kg/m³ ciment compris) et que la courbe granulométrique soit plus ou moins homogène. Durant le coulage du béton, l’utilisateur doit surtout faire attention à une bonne fermeture et compaction de la surface au moyen d’une règle vibrante suffisamment puissante. Ceci est important d’une part pour obtenir une bonne durabilité de la surface et d’autre part la vibration fait que les fibres vont s’orienter parallèlement à la surface et seront couvertes de pâte.

L’application d’une couche d’usure aide également à cacher des fibres éventuellement en surface, sans toutefois être obligatoire.
Il est aussi à noter que plus on a de fibres par kilogramme et plus le dosage est élevé, le risque de fibres en surface augmente. De même, c’est un fait bien connu qu’avec un élancement croissant de la fibre (fibres plus flexibles), il y a risque de fibres en surface après un talochage excessif et prématuré. Il est impératif de bien choisir le timing et la durée pour le talochage.


Quels sont les paramètres à observer lors de la sélection d’un BRF pour dallages ?

Les bétons pour dallages sont soumis à des efforts intenses et doivent offrir une bonne durabilité. La composition béton doit donc montrer une courbe granulométrique plutôt uniforme et contenir suffisamment de fines pour garantir une bonne compaction et fermeture de la surface. La mise en œuvre de fibres métalliques requiert généralement un dosage en ciment plus important. Le dosage minimal est de 300 kg/m³, mais en général on utilise un dosage en ciment entre 310 et 350 kg/m³, voire même davantage.

En dallage, un des problèmes majeurs est le retrait du béton. C'est pourquoi il convient de choisir des ciments donnant lieu à un retrait aussi faible que possible. Le rapport eau/ciment est de préférence inférieur à 0,5 pour les dallages sans joints et à 0,55 pour les dallages avec joints sciés. Afin d'obtenir ces valeurs, il est impératif d’utiliser des plastifiants pour améliorer l’ouvrabilité du béton, sachant que l’ajout de fibres va en réduire la consistance. Il est également recommandé de respecter un rapport G/S entre 1,0 et 1,3 et d’adapter le grain maximal choisi au type de fibre retenu ainsi qu’au dosage en fibres. Souvent le grain maximal requis est entre 16 et 22 mm. Cependant pour des dosages faibles et/ou des fibres plus grosses un grain maximal de 32 mm est parfaitement possible.

La classe de résistance béton utilisée est le plus souvent un C25/30 ou un C30/37. Des résistances plus élevées sont à éviter en raison du retrait plus important et des difficultés à contrôler la fissuration au niveau des microfissures et donc de limiter efficacement l’ouverture de fissure.


De quelles données ais-je besoin pour effectuer un dimensionnement de dallage ?

Les données requises pour un dimensionnement dallage peuvent être classées en trois catégories :

  • Les données relatives au sol
  • Les données relatives au chargement
  • Les données relatives au dallage même

Les deux premières catégories sont indispensables. Le sol peut être caractérisé de différentes façons, soit par le module de Westergaard, soit par le module CBR ou encore par les modules d’élasticité EV1 et EV2.

En France, il est usage de définir plusieurs couches de sols avec leurs modules d’élasticité et leurs épaisseurs correspondantes pour la prise en compte dans la note de calculs. Au niveau des charges, il existe plusieurs types de charges, comme la charge uniformément répartie C.U.R. (stockage de palettes par exemple), les charges de roue (dynamiques) en provenance des camions et des chariots-élévateur, les charges ponctuelles (statiques) venant des systèmes de rayonnage et des mezzanines, les charges linéaires sous partitions ou encore les charges réparties locales sous des machines lourdes.

Le client peut également exprimer ses préférences relatives à l’épaisseur du dallage, le dosage en fibres ou la nuance de béton souhaitée. ArcelorMittal tiendra compte de ces préférences lors du dimensionnement dans la mesure du possible. Un formulaire en ligne pour obtenir un dimensionnement dallage est disponible dans la section Téléchargement de ce site.


Quelle est l’importance de la qualité du sol lors de la construction d’un dallage ?

Le sol ou plutôt sa forme, sert de support au dallage. 
C'est pourquoi la forme doit être aussi uniforme que possible pour éviter des tassement différentiels et avoir une bonne capacité portante en général pour réduire les déformations à un minimum.

Le sol doit être bien compacté. Un sol mal ou peu compacté va conduire à une épaisseur de dallage plus importante ou à un dosage en fibres plus élevé et ces coûts supplémentaires sont le plus souvent plus importants que ceux pour une compaction supplémentaire.

Un orniérage derrière les camions et véhicules de chantier est généralement signe d’une compaction médiocre et peut en plus conduire à la création de points durs, ce qui est surtout à éviter dans le cas des dallages sans joints.

Les charges ponctuelles, vu leur surface de contact réduite, ont le plus souvent une action en profondeur limitée, n’affectant que la forme même. Cependant, pour les charges réparties importantes ou pour des systèmes de racks lourds, cette action en profondeur peur aller nettement au-delà de la forme et toucher des éventuelles couches molles peu portant pouvant se trouver plusieurs mètres sous la forme finie. Il est absolument nécessaire de rendre l’ingénieur en charge du dimensionnement attentif à de telles couches (argile, tourbe, etc.), étant donné que ces couches peuvent conduire à des tassements différentiels importants entre zones chargées et zones non-chargées, le plus souvent conduisant à des fissurations importantes au milieu des allées de circulation.


A quoi faut-il spécialement faire attention lors de la réalisation d’un dallage TAB-Floor™ ?

Dans les dallages sans joints, la prise en compte du retrait et des contraintes relatives est primordiale.

Ainsi, il est important de choisir une composition béton limitant le retrait au maximum. Les principaux paramètres affectant le retrait dans une composition béton donnée sont le type de ciment, le dosage en ciment, le contenu en fines et le rapport eau/ciment.
Il est également primordial de contrôler la fissuration du béton au maximum et de faire en sorte à ce que les microfissures ne continuent pas à se transformer en macrofissures. Ceci peut être réalisé en limitant la résistance du béton (max. C30/37, mieux C25/30) et en recherchant une saturation uniforme de la matrice béton en fibres métalliques. Une conception correcte des différents panneaux (rapport longueur/largeur, renforts locaux, etc.), la mise en œuvre de joints de construction de haute qualité ainsi que la réalisation d’une bonne cure au bon moment sont trois autres paramètres garantissant la réalisation de dallages sans joints de qualité.


A quel moment faut-il procéder au sciage des joints dans un projet TAB-Fiber™ ?

Le sciage des joints de retrait doit être réalisé dès que possible après le polissage du dallage pour éviter la formation de fissures durant le durcissement du béton.

En général, le sciage se fait entre 6 à 24 heures après la finition du dallage, en fonction des conditions météorologiques et de la vitesse de prise du béton. En été, la période d’attente est normalement plus courte, alors qu’en hiver le béton peut prendre plus de temps à obtenir la maturité souhaitée. Si on démarre le sciage trop tôt, on risque d’arracher des fibres du béton insuffisamment durci et les arêtes des découpes ne seront pas très nettes. Les dallagistes savent quel est le bon moment pour démarrer le sciage. En cas de doute, il est recommandé de faire un essai dans une zone moins fréquentée dès que possible. Si le résultat ne correspond pas aux attentes, il faut alors attendre une ou plusieurs heures supplémentaires pour laisser le temps au béton de durcir davantage avant de répéter l’exercice.


Quelle est l’importance d’une bonne cure pour un dallage ?

Comparés à d’autres éléments en béton, les dallages industriels sont des éléments très élancés et filigranes pour lesquels une grande partie de leur surface (par rapport au volume) est exposée à l’air libre. Surtout en été lorsque souffle un vent assez sec, la perte d’eau dans le béton en train de durcir peut être considérable. Ceci conduit à un retrait non-uniforme important et à un faïençage en surface qui peuvent limiter fortement la durabilité du dallage.

Pour éviter ce problème, tous les dallages doivent obtenir une cure immédiatement après la finition du polissage. Dans certains cas extrêmes, il peut être nécessaire d’appliquer une cure précoce directement après le nivellement du béton. La cure peut être réalisée soit en mettant la surface sous eau, soit en appliquant une émulsion de cure (curing-compound) ou encore en couvrant le dallage d’une feuille en plastique. Une cure selon les règles de l’art permet au béton jeune de gagner en résistance avant que le retrait ne démarre.